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André Hercule de Fleury
Né à Lodève, en Languedoc, le 28 juin 1653, il faisait
partie de la petite noblesse languedocienne. Fils de Jean de Fleury, seigneur
de Dio.
Le village de Dio est situé dans le département de l’Hérault
(34), arrondissement de Lodève, commune de Dio et Valquières, aux confins du Bitterrois et du Haut-Languedoc. Dio possède un château médiéval plus le
hameau qui l’entoure (classés monuments nationaux(ls) en 1930) qui sont vraiment
magnifiques.
Fleury, un homme d’Église
Le cardinal de Fleury était destiné dès l’enfance à l’église vu ses humbles origines et à(avec que) six ans seulement, il est envoyé à Paris pour y faire des études au collège de
Clermont puis au Collège d’Harcourt comme d’autres fils de nobles de l’époque.
Il fut nommé chanoine en 1668 et prêtre en 1674. Il poursuivit ses
études de théologie jusqu' (, les finissant) en 1676.
À 30 ans il devient l’aumônier de la reine Marie-Thérèse et ensuite, après sa mort, celui du roi, grâce au cardinal de Bonzi.
Le diocèse de Fréjus, frontalier avec le duché de Savoie,
lui est consacré et il s'y(e) rend fréquemment. (dans son diocèse avec soin).
Lors de la guerre de succession d'Espagne (1701-1714), voyant
son diocèse menacé par Victor-Amédée II de Savoie, il parlemente avec l’ennemi et
évite le passage des troupes. Suite à cet(te) événement il sera soupçonné de
trahison et ce ne sera que grâce à (pour) son habilité politique et au (pour le) soutien de ses amis à
Versailles qu'il pourra (a pu) éviter la disgrâce.
Prétextant des ennuis de santé, il renonce à son évêché en
1715 et peu de temps après il est nommé abbé commendataire de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus,
qu'il gouvernera jusqu'à sa mort.
À l'âge de 73 ans (1726), Fleury, à (sur) la demande du roi, (il) est nommé (créé) cardinal.
Fleury, un homme politique
En(A) même temps qu'il est (d’être) nommé abbé(aye) (et sur les (à) instances du) le duc du
Maine, fils légitimé du roi de France
Louis XIV, le couche sur (Ce-ci ajoute à) son testament comme responsable de(qu’il fait confiance à Fleury pour) l'éducation
de son arrière-petit-fils et successeur, le futur Louis XV.
Le 1er avril 1716, Philippe, duc d'Orléans et régent du
royaume nomme Fleury précepteur du jeune Louis XV (qui a alors tout juste 6 ans
d'âge), conformément au testament de
Louis XIV.
En 1717, le régent lui accorde le privilège considérable de
monter dans le carrosse du roi : en effet, « monter dans le carrosse du roi »
impliquait de pouvoir dialoguer avec le roi (parler de l'état du royaume,
obtenir des grâces, etc.) et d'être vu par tous dans une certaine intimité avec
le monarque. Ce privilège revêtait une grande importance politique.
Le 25 octobre 1722, Louis XV est sacré roi à Reims. Fleury
tient le rôle d'un pair ecclésiastique.
Après la mort du duc d’Orléans, c’est le duc de Bourbon qui
prend(s) sa place comme premier ministre. Un ministre très jaloux(s) du cardinal
Fleury et donc, ce dernier (il) décide de partir, sans a(d)vertir le roi, au séminaire
d'Issy-les-Moulineaux.
Le roi se voit, encore une fois, privé de la compagnie des
personnes importantes pour lui, et il décide de mettre de côté le(au) duc de Bourbon
(pas trop populaire) et décide de gouverner (-t-il de
s’en passer) sans premier ministre.
Le 11 juin 1726, à la suite de la disgrâce du Duc de
Bourbon, Fleury devient Ministre d'État et contrairement à nombre de ses
prédécesseurs, le cardinal est réputé ne pas avoir profité de son élévation au
ministère pour s'enrichir ni favoriser ses proches.
Voltaire dans son Précis du siècle de Louis XV dit de lui qu'il « fut simple et économe en tout,
sans jamais se démentir. On avait besoin de cette paix qu'il aimait... Il laissa tranquillement La France réparer ses pertes et s'enrichir par un commerce immense sans faire aucune innovation, traitant l'État comme un corps puissant et robuste qui se rétablit de lui-même» une opinion quasiment élogieuse venant d'un homme qui n'était pas de son bord et (y) qui l'avait qualifié auparavant d'(être un) homme à l'esprit (de spirit) borné.
Aussi, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République du 27 mai 1974 au 21 mai 1981 considère que la France (notre) pays ne fut jamais mieux administrée que par le cardinal de Fleury, entre 1726 et 1743 - « le meilleur Premier ministre que nous ayons eu ».
Par contre, d'après le marquis de Condorcet, qui le(lui) détestait, il serait ( lui croyait) responsable d'avoir inculqué à son pupille l'art de la dissimulation et aussi, (ainsi) pendant son gouvernement, il faut remarquer l'accession de son neveu et filleul du roi Jean-Hercule de Rosset de Rocozels au titre de duc de Fleury.
Aussi, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République du 27 mai 1974 au 21 mai 1981 considère que la France (notre) pays ne fut jamais mieux administrée que par le cardinal de Fleury, entre 1726 et 1743 - « le meilleur Premier ministre que nous ayons eu ».
Par contre, d'après le marquis de Condorcet, qui le(lui) détestait, il serait ( lui croyait) responsable d'avoir inculqué à son pupille l'art de la dissimulation et aussi, (ainsi) pendant son gouvernement, il faut remarquer l'accession de son neveu et filleul du roi Jean-Hercule de Rosset de Rocozels au titre de duc de Fleury.
Fleury un homme "immortel"
Le cardinal de Fleury remplaça, le 22 avril 1717, Callières
à l’Académie française et y fut reçu par Valincour le 23 juin 1717 ; Son
disc(u)ours peut être lu (on peut le lire) ici. (http://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-dandre-hercule-de-fleury)
En tant que premier ministre il y exerça une très grande
influence et combattit avec passion tant les (des) candidatures des jansénistes de Louis Racine, comme des
premiers philosophes, par exemple (p.e) Montesquieu.
Le jansénisme est une doctrine théologique s'en(se) tenant
strictement à la doctrine de saint Augustin et considéré(s) comme nuisible à (des ennemis de) la monarchie.
Sa (La) forte opposition (qu’il fut) à l’entrée de
Montesquieu à (dans) l’académie française est très (forte) connue. Fleury luttait pour que se perpétue (la perpétuation de) la
monarchie absolutiste et Montesquieu et son oeuvre capitale De l’esprit des
lois nous parle du principe de distinction des pouvoirs législatif, exécutif
et judiciaire, base de toute république parlementaire.
Montesquieu dont les Lettres persanes contenaient des critiques à peine voilées contre le pouvoir royal prétendit que son éditeur avait ajouté de sa propre main les passages incriminés, et il alla même jusqu'à publier une nouvelle édition expurgée en la présentant comme la seule et authentique. Fleury fit donc semblant d'y croire et le laissa élire.
Cette élection marquera une nouvelle ère au cours de laquelle les prélats allaient perdre peu à peu leur influence au profit des philosophes et même à la mort du Cardinal, Voltaire convoitera lui-même son fauteuil sur la Seine.
Montesquieu dont les Lettres persanes contenaient des critiques à peine voilées contre le pouvoir royal prétendit que son éditeur avait ajouté de sa propre main les passages incriminés, et il alla même jusqu'à publier une nouvelle édition expurgée en la présentant comme la seule et authentique. Fleury fit donc semblant d'y croire et le laissa élire.
Cette élection marquera une nouvelle ère au cours de laquelle les prélats allaient perdre peu à peu leur influence au profit des philosophes et même à la mort du Cardinal, Voltaire convoitera lui-même son fauteuil sur la Seine.
Fleury un homme "éternel"
Il meurt (est mort) en 1743 et il restera(i) toujours connu comme artisan de
la paix en Europe et de la stabilité économique du royaume ;(,) mais le cardinal de
Fleury ne peut pourtant pas s’opposer à la montée en puissance du Parlement de
Paris et des (les) nouvelles idées de Montesquieu (montesquiennes) .
Après sa mort, Louis XV prend la décision de régner seul.
Aucun Premier ministre ne succède à « Son Éternité », surnom donné au cardinal
pour sa longévité , en effet, il (, Il) vivra jusqu'à 90 ans.
Très beau travail, bien documenté 19/20
Très beau travail, bien documenté 19/20
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