Affichage des articles dont le libellé est Fiche Mémé. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Fiche Mémé. Afficher tous les articles

dimanche 29 avril 2018

«Mémé» - une ode nostalgique, mais réaliste à la simplicité, à l'humanité, et aux valeurs de la vie, cultivées dans l’enfance de chacun de nous.


Dans «Mémé», l'acteur–écrivain Philippe Torreton dresse le portrait amoureusement dessiné de sa grand-mère Denise, femme de peu de biens mais de beaucoup de cœur. 

L’auteur nous emmène chez sa Mémé, il lui a concocté un bel hommage et dans cet album de souvenirs nous découvrons quelques clichés de nos propres grands-mères. Plusieurs d'entre nous ont, ou ont eu, aussi une mémé qui vivait à la campagne, et qui aussi était une mamie. Dans ce livre, nous apercevons sa silhouette avec sa blouse et ses rondeurs, nous revoyons sa maison, son buffet en vrai bois aux portes sculptées et les cloques du papier-peint, nous nous souvenons de ses bons petits plats, de sa générosité inversement proportionnelle à ses propres besoins.
J'y ai retrouvé ma grand-mère et ça a été très émouvant ! 

Philippe Torreton nous décrit la vie de sa Mémé en (la) Normandie, une vie de travail, faite de simplicité et de valeurs authentiques.
Mémé fait partie de ces personnes qui aident à fonder les bases d'une vie, une dame qui donne toute sa personne, toute sa force aux siens.

C'est chez sa Mémé, dans une petite maison normande humide et pleine de courants d'air que l’écrivain a vécu les plus merveilleuses vacances de son enfance. Et c'est un vrai bonheur de pénétrer dans sa ferme, où il se remémore les odeurs, les sensations, les images, les mots, les habitudes "Un poulet de Mémé nous faisait trois jours ou trois repas : rôti le dimanche midi, froid avec de la mayonnaise le dimanche soir, en vol au vent le lundi soir. Trois repas" et à travers ses émouvants souvenirs, il dresse un portrait tendre et attachant de sa généreuse Mémé aux mains abimées par une vie de travail. «Tu n'étais pas avare, tu as tout donné, tu n'as gardé que deux blouses pour toi. Jeune on t'a donné le nécessaire, adulte tu n'avais que l'utile et à la fin de ta vie il ne te restait que l'indispensable.»


Une vie rude, sans confort, à compter chaque sou
(s). «Au pays de Mémé on ne reste pas sans rien faire, c'est comme ça, toute une vie à s'user pour assurer l'ordinaire, chaque jour comme une tâche, une vie de labeur, s'arrêter c'est tomber.»


Philippe Torreton et sa mémé, c'est tout un univers.
Depuis qu'il est tout petit, on ne sait pas très bien qui veille sur qui, pour lui, sa Mémé, c'est sacré.
Une Mémé qui a connu deux guerres, qui a perdu des êtres chers, qui a eu deux maris, qui s'occupait de sa ferme, qui faisait tourner tout un monde autour d'elle comme le soleil tourne autour de la terre.
Elle n’était pas facile la vie de Mémé, une vie faite de travail, de soucis pour les autres, une vie où elle ne s'est jamais penchée sur elle-même, elle ne se demandait pas si elle était heureuse ou non, c'était comme ça, «on faisait ce qu'on pouvait avec ce qu'on avait.» 

L’écrivain nous parle de sa Mémé avec des phrases parfois drôles, parfois tristes, mais toujours on sent bien tout l'amour qu'il avait pour elle.

Un très beau portrait pétri d'émotions contenues, d'humilité, de bon sens, et de vérités attachées à ces "petites gens", femmes de courage, ces personnes de la terre, travailleuses et discrètes, uniques, effacées , taiseuses et têtues, aimantes à souhait sous un dehors un peu bourru !


Philippe Torreton dresse le portrait "amoureux", intimiste, au plus près, d'une femme, d'une famille, d'une époque aussi.


Sa Mémé toute petite et toute seule face au monde : son dos douloureux, ses activités laborieuses pour transformer son quotidien, la nécessité absolue de ne pas gâcher, son corps tordu et blessé après une journée de labeur, là-bas à la ferme, etc…

Nostalgie et tendresse rythment ce récit authentique, vrai, sincère, ces souvenirs précieux où l'humour et le sens du dérisoire cachent une grande émotion et une admiration sans faille pour cette Mémé silencieuse de mots mais infiniment bavarde en preuves d'amour et en sacrifices !

Ce puzzle de souvenirs imagés se révèle comme une ode à la simplicité, à l'humanité, aux valeurs d'autrefois, et, en braquant ainsi notre regard du côté de nos racines, il ne peut que nous interroger sur nos actes, en nous permettant une mise à distance de la société de consommation, ainsi qu'une vraie réflexion sur nos rapports avec nos proches. 

Ainsi (En fin), Philippe Torreton nous dresse le portrait de sa grand-mère avec qui il a eu une relation exceptionnelle.

Il a eu aussi la chance de la garder jusqu'à l'âge adulte où elle venait le voir sur scène car pour elle, il était important que ses enfants et petits-enfants soient instruits et gagnent ainsi une liberté. Elle ressentait sa vie de labeur comme une dictature et ce, sans geindre sur son existence.
J'ai aimé de nombreuses scènes du livre: quand l’auteur a de la peine à la quitter le(a) dimanche pour la semaine, quand il décrit ses mouchoirs et leurs fonctions et tant d'autres plus pénibles quand il la voit pour la dernière fois et pense à un tableau de Munch.

Je voudrais dire à toutes les mémés, Grand-mère, Grand-maman, Mamie, etc... à toutes celles déjà parties, à celles encore présentes, à celles en devenir, que vous étiez, vous êtes, vous serez comme des soleils pour vos petits-enfants.

Grace au livre «Mémé», j'ai vu défiler devant mes yeux beaucoup de souvenirs inoubliables d'une époque à jamais révolue pour moi !

15/20

lundi 12 mars 2018

ODE À MON PÈRE




Je dansais avec lui sur de la musique africaine, mes petits pieds d'enfant s'appuyaient sur ses cou-de-pieds pour éviter d'être écrasés par les siens. Il était revenu (révenue) du Canada, ou de Terre-Neuve, ou d(e l)'Afrique du Sud après quelques mois d'avoir être embarqué. C'était toujours le cas : il restait avec nous au (le) mois de février ou de mars et, après, on ne le voyait plus jusqu'à la fin de l'année.

Mon père avait des rides profondes entre les sourcils, qu'il pouvait placer de façon régulière en position horizontale ou verticale au besoin.

Depuis, il me manque la musique des disques de vinyle, le mélange de musique classique et ethnique. Merci papa, car grâce à toi j'aime le Rondeau Turc(que).

Sa cabine de bateau cachait toujours du chocolat et des friandises mélangées avec du matériel de bureau et des cartes de navigation. Au milieu de l'année 1976, quand il était capitaine de son premier bateau avec un sonar qu'il nous a montré (montrait) avec fierté, son(l')entreprise lui a proposé (proposait) un poste en (à l')Amérique du Sud, et nous sommes (y) allés. Ça a été (C'étaient) de(s) belles années à Montevideo, à Buenos Aires et à Bahia Blanca. Et, après, nous aurions encore la possibilité (l'opportunité) de connaître l'Afrique...

Il est né en 1936, le 19 janvier, sous (dans) le signe du Verseau. Je ne me lasse pas de (J'ai beau) regarder les photos en noir et blanc sur (dans) lesquelles il était un gamin extrêmement mince qui jouait au (le) ballon.

Un de ces jours froids et difficiles d'hiver, il s'est décidé à (de) quitter définitivement l'Espagne pour habiter un autre pays avec d'autres gens, et nous ne nous sommes (avons) plus jamais revus personnellement. En septembre 2014, nous nous sommes rencontrés par Facebook et, à partir de ce moment-là, nous parlions tous les jours par Skype.

Au début de l'année dernière, on lui a diagnostiqué une maladie grave, qui compléta sa vie terrestre le 19 janvier de cette année, le jour de son 82e anniversaire. Même dans les jours les plus dur(e)s de sa maladie, il ne lui manquait jamais un sourire.

Merci papa, car grâce à toi je connais le courage.

Attention Luisa, tu te trompes sur le sens "d'avoir beau", qui marque une opposition, une impossibilité comme dans la phrase suivante : J'avais beau regarder la photo, je ne le reconnaissais pas.

Bel hommage à ton Papa. Le mien était aussi de la même année.  14/20

samedi 3 mars 2018

PORTRAIT DE MÉMÉ






Mémé Gosselin-Lehoc-Porte est née en (à) Normandie au début de la Première Guerre mondiale, bien qu'elle vivait sans penser à tous les risques existants à cette époque-là.

Elle avait l'allure simple d'une paysanne : un visage rond(e) de grande fille programmée pour(ar) la vie laborieuse; un petit corps avec un buste trop fort pour une enfant aux (de) bras courts; des pieds tordus et gonflés, capables de survivre toute une journée comprimés dans les mêmes chaussures noires et plates.

Ses vêtements étaient invariablement les mêmes (Sa vetûre était invariablement pareille) et sa robe cachait toujours des sucres en morceaux. Elle ne s'intéressait pas du tout à la mode, qu'elle trouvait superflue.

Son niveau de vie, amélioré dans les années 80, était presque misérable. Elle habitait une maison insuffisamment isolée, ce qui lui provoca des rhumatismes. Elle avait aussi mal aux épaules, aux reins, au dos et aux hanches, suite à (à conséquence d')une vie d'effort, de misère et de privation de soins. En fait (Tout à fait), elle traînait toujours ses engelures, ses coupures et ses maux de dents avec des remèdes de bonne femme (soi-même). Vers la fin de sa vie, elle souffrait de la ('une) maladie d'Alzheimer, ce que lui fais(s)ait voir des vaches inexistantes qui venaient manger des fleurs à (sur) la fenêtre.


Par (D')ailleurs, sa vie sentimentale était aussi misérable que (comme) celle de son corps : dans les années 50 elle avait divorcé du (divorçait le) soûlard qu'était (de) son premier mari, bien qu'ils aient (malgré d'avoir) trois filles. Un an après, elle s'était remariée à (mariait) un homme veuf avec cinq enfants, qu'elle traita comme les siens.

Elle était forte en face de la misère et de la peine. Toutefois, la mort de son petit frère Bernard et celle de son père étaient tellement doulou(e)reuses pour elle, qu'elle en arrivait à pleurer. (ou qu'elle n'arrivait pas à pleurer ?)

Mémé vivait humblement et privée de tout, et est morte (mourait) discrètement et presque oubliée : sa mort serait (aurait) passée inaperçue si elle n'avait pas (de ne pas avoir) produit une odeur fade et sucrée, mêlée(ait) à l'odeur des poubelles.

Très beau travail émouvant Luisa  15/20

jeudi 26 novembre 2015

fiche schématique sur Mémé

(Au debut) Mémé est la grand-mère de Philippe Torreton.

(D´abord,) Elle est née en 1914.

Elle a eu une enfance tragique car son petit frère et son père sont morts à cause de la guerre

Elle s´est mariée deux fois et ses deux maris sont morts avant (qu´)elle.

(Ensuite,) Elle habitait(e) dans une petite maison dans la campagne en Normandie.

(De plus ,) Elle devait (oit) supporter les rigueurs du climat dans son foyer dont le papier des murs

était (est) abîmé  à cause de l´humidité que la pluie provoque dans la région normande.

En plus, elle est intelligente et pratique car elle ne gâche rien. Au contraire ,elle

aime le recyclage et elle sait profiter de toutes les choses périmées afin de les réutiliser.

Par ailleurs, elle fait partie d´un temps troublé par la guerre où elle a appris qu´on

doit conserver,profiter et recycler les choses.De plus, elle a adquis une attitude po-

sitive vers la vie car elle est tres active et elle a envie de travailler.

De même , elle a vécu dans la campagne toute la vie . En conséquence  elle a appris

des connaissances de la culture tradittionelle..

Mémé vive seule quand leur petit fils est âgé  et lors de sa maladie, elle passe  leurs derniers jours

à l´hôpital où elle meurt.

Apolonia, il faut seulement utiliser des connecteurs quand c'est nécessaire et en utilisant un connecteur concret, pas n'importe lequel au hasard.

Tu dois réécrire la fin de ton texte en faisant la concordance des temps au passé puisqu'il s'agit d'un récit.



 Mémé est la grand-mère de Philippe Torreton.

Elle est née en 1914.

Elle a eu une enfance tragique car son petit frère et son père sont morts à cause de la guerre

Elle s´est mariée deux fois et ses deux maris sont morts avant (qu´)elle.

Elle habitait  dans une petite maison dans la campagne en Normandie.

Elle devait  supporter les rigueurs du climat dans son foyer dont le papier des murs

était  abîmé  à cause de l´humidité que la pluie provoquait  dans la région normande.

En plus, elle était  intelligente et pratique car elle ne gâchait  rien. Au contraire ,elle

aimait  le recyclage et elle savait  profiter de  toutes les choses perimées  afin de les réutiliser .

Par ailleurs, elle faisait  partie d´un temps troublé par la guerre où elle a appris qu´on

doit conserver,profiter et recycler les choses.De plus, elle a adquis une attitude po-

sitive vers la vie car elle était  tres active et elle avait envie de travailler.

De même , elle a vécu dans la campagne toute la vie . En conséquence  elle a appris

des connaissances de la culture tradittionelle..

Mémé vivait  seule quand leur petit fils était  âgé  et lors de sa maladie, elle passait

leurs derniers joours à l´hôpital où elle a mort.