Affichage des articles dont le libellé est RED Luisa Fernandez. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est RED Luisa Fernandez. Afficher tous les articles

lundi 23 avril 2018

UN FAUTEUIL SUR LA SEINE : FRANÇOIS DE CALLIÈRES







MON ACADÉMICIEN FRANÇAIS PRÉFÉRÉ :

FRANÇOIS DE CALLIÈRES  (corrigé sur la feuille d'autocorrection)


Parmi les académiciens dont Amin Maalouf nous parle, il y en a un que j'ai trouvé particulièrement intéressant. Plus précisément François de Callières, sieur de Rochelay et de Gigny, qui était académicien, diplomate et écrivain à l'époque de Louis XIV et de la Régence. Ce que je trouve le plus remarquable est sa vision de la politique, plus proche des principes de l'Europe communautaire d'aujourd'hui  que de ceux du temps de Louis XIV et d'un féru Louis XV. (1)

Il est prouvé que Callières était un homme sans arrogance, mais aussi sans hésitasions, qui malgré sa prudence, se présentait toujours d'une façon très transparente. À cette égard, le duc de Saint-Simon le jugait comme un bon homme, extrêmement sage et sensé, qui ne craignait de déplaire au roi ni aux ministres pour dire la vérité et ce qu'il pensait, et qui les faisait très souvent revenir à son avis. (2)
À l'âge de vingt deux ans, Callières était chargé d'une première mission diplomatique, visant ètablier le duc de Longueville sur le trône de Pologne. L'experience serait tout un défi pour le jeune Callière, puisque le duc de Longueville serait tué en 1672, en passant le Rhin. Après, il mènait d'autres missions pour les souverains européens. En 1688, il publiait un panégyrique du roi, qui lui vaudra d'être admis à l' Académie française.

Mais son oeuvre plus étonnante pour l'époque était, sans doute, „De la manière de négocier avec les souverains“, publiée l'an 1716, exactement un an avant sa mort. À ce temps-là, la Régence avait été instaurée temporairement à cause du trop jeune âge de Louis XV, heritier du Roi-Soleil. Cette periode-là était marquée par les excès, le gaspillage et la manque de connexion de la royauté avec la réalité politique, sociale et économique du peuple. Donc, ce faisant, c'est surprenant la prudence d'un Callière qui conseille au lieu de faire face; qui recommende persuader au lieu de pousser à employer les armes :
Tout prince chrétien doit avoir pour maxime principale de n'employer les armes pour soutenir et faire valoir ses droits, qu'après avoir tenté et épuisé celle de la raison et de la persuasion, et il est de son intérêt d'y joindre encore celle des biens-faits qui est le plus sûr de tous les moyens pour affermir et pour augmenter sa puissance; mais il faut qu'il se serve de bons ouvriers qui sachent les mettre en oeuvre pour lui gagner les en coeurs et les volontez des hommes, et c'est en cela principalment que consiste la science de la négociation.“  (3)
La politique de Callière était en avance sur son temps. Même l'économist John Kenneth Galbraith a reconnu que tout ce dont la négociation internationale a besoin avait déjà été écrit dans l'oeuvre „De la manière de négocier avec les souverains“.
En résumant, par rapport à son goût pour la prudence, l'attentive écoute comme besoin indispensable pour donner une réponse juste (4) et sans fourberie (5) ,et la défense de la médiation pour procurer la paix des nations (6), je trouve la thèse de Callière pas seulement convaincant, mais aussi exemplaire pour nos hommes et femmes politiques d'aujourd'hui.
(1)François de Callières, „De la manière de négotier avec des rois et des souveraines“ : „Our bien connoître de quelle utilité peuvent être les negociations, il faut considerer que tous les Etats dont l’Europe est composée, ont entr’eux des liaisons & des commerces necessaires qui font qu’on peut les regarder comme des membres d’une même Republique, & qu’il ne peut presque point arriver de changement considerable en quelques-uns de ses membres qui ne soit capable de troubler le repos de tous les autres»
(2)Amin Maalouf, «Un Fauteuil sur la Seine», page 59.
(3)François de Callières, «De la manière de négotier avec des rois et des souveraines», chapitre 1, Pages 2-3, édition 1716.
(4) François de Callières, «De la manière de négotier avec des rois et des souveraines», Page 162 : «L’une des qualitez la plus necessaire a un bon negociateur est de savoir ecouter avec attention & avec réflécion tout ce qu’on lui veut dire, & de répondre juste & bien à propos aux choses qu’on lui represente, bien-loin de s’empresser à declarer tout ce qu’il sait é tout ce qu’il desire».
(5)François de Callières, «De la manière de négotier avec des rois et des souveraines», Page 168 : «Un habile Negociateur doit encore éviter avec soin la sotte vanité de vouloir se faire croire un homme fin & adroit pour ne pas jetter de la défiance dans l’esprit de ceux avec qui il negocie, il doit au contraire travailler à les convaincre de sa sincerité, de sa bonne-foi & de la droiture de ses intentions, pour faire concourir les interêts dont il est chargé avec ceux du Prince ou de l’Etat, auprès duquel il se trouve comme le veritable & solide but, auquel doivent tendre toutes ses negociations».
(6)François de Callières, «De la manière de négotier avec des rois et des souveraines» : «Il est encore de l’intérêt d’un grand Prince, d’employer des négociateurs à offrir sa médiation dans les démêlez qui arrivent entre les souverains, & à leur procurer la paix par l’autorité de son entremise, rien n’est plus propre à étendre la réputation de sa puissance, & à la faire respecter de toutes les Nations.

vendredi 13 avril 2018

L' AMITIÉ ENTRE HOMME ET FEMME: EST-ELLE POSSIBLE?




(Entre Nous, page 186 – Production écrite)


À l'occasion de la journée internationale de l'amitié, nos journalistes Nikola Acin et Pierre Accoce se(') sont réunis avec de(ux) nombreux psychiatres et psychologues pour parler de l'amitié entre un homme et une femme.

L'amitié homme-femme a toujours été(ait) considérée comme une chimère. Selon Honoré de Balzac, on n'est pas l'ami d'une femme lorsqu'on peut être son amant. Pour Jules Renard, avec une femme, l'amitié ne peut être que clair(e) de lune de l'amour.

Mais en 2018, est-ce que l'amitié d'une femme est donc illusoire pour un homme, et inversement?

Katrinne Benzair, psychiatre et psychanalyste, auteure d'une oeuvre sur ce sujet, pense qu'il est difficile de répondre à la question (que la question est difficile à répondre). Il y a toujours beaucoup d'amour dans l'amitié et beaucoup d'amitié dans l'amour. Et c'est justement ce mélange qui fait de l'amitié homme-femme quelque chose de complexe. Mais en fait, ce genre d'amitié existe et elle peut offrir de nombreux avantages aux impliqués. Parfois, par exemple, on va parler avec l'ami de certaines choses dont (qu')on ne parle pas en couple, et on va se libérer du (e la) côté possessif(ve) et des attentes de la relation amoureuse.

Pour le psychiatre Josep Arthaud, la considération de l'amitié homme-femme comme impossible est simplement culturelle. Ce qui (Ça que) définit(e) l'amitié est, surtout, notre capacité d'écouter et de respecter l'autre tel qu'il est, quel que soit le sexe.

Force est de reconnaître que, en tout état de cause,  l'amitié homme-femme présente toujours une certaine ambigüité. En fait, la racine de toute amitié (même entre personnes du même sexe) est toujours l'amour, et toute forme d'amour (parental, filial, amoureux, etc...) est proche de(à) l'amitié. La frontière entre amour et amitié n'est pas forcement étrange, même si tous les enjeux de séduction sont absents.

Une récente investigation de l'Université de Wisconsin a étudié la possible existence d'(e) émotions romantiques entre 88 couples d'amis de différents sexes. Les résultats dénotent clairement que homme et femme vivent leur amitié d'une façon très différente. En fait, les hommes ont la tendance de(à) se sentir plus attirés par leurs amies et à penser que la femme a des sentiments romantiques envers eux.

Quoi qu'il en soit et à mon avis, l'amitié platonique existe. Et quelquefois, compter avec elle peut être très libérateur.

Très belle rédaction 19/20

lundi 12 mars 2018

ODE À MON PÈRE




Je dansais avec lui sur de la musique africaine, mes petits pieds d'enfant s'appuyaient sur ses cou-de-pieds pour éviter d'être écrasés par les siens. Il était revenu (révenue) du Canada, ou de Terre-Neuve, ou d(e l)'Afrique du Sud après quelques mois d'avoir être embarqué. C'était toujours le cas : il restait avec nous au (le) mois de février ou de mars et, après, on ne le voyait plus jusqu'à la fin de l'année.

Mon père avait des rides profondes entre les sourcils, qu'il pouvait placer de façon régulière en position horizontale ou verticale au besoin.

Depuis, il me manque la musique des disques de vinyle, le mélange de musique classique et ethnique. Merci papa, car grâce à toi j'aime le Rondeau Turc(que).

Sa cabine de bateau cachait toujours du chocolat et des friandises mélangées avec du matériel de bureau et des cartes de navigation. Au milieu de l'année 1976, quand il était capitaine de son premier bateau avec un sonar qu'il nous a montré (montrait) avec fierté, son(l')entreprise lui a proposé (proposait) un poste en (à l')Amérique du Sud, et nous sommes (y) allés. Ça a été (C'étaient) de(s) belles années à Montevideo, à Buenos Aires et à Bahia Blanca. Et, après, nous aurions encore la possibilité (l'opportunité) de connaître l'Afrique...

Il est né en 1936, le 19 janvier, sous (dans) le signe du Verseau. Je ne me lasse pas de (J'ai beau) regarder les photos en noir et blanc sur (dans) lesquelles il était un gamin extrêmement mince qui jouait au (le) ballon.

Un de ces jours froids et difficiles d'hiver, il s'est décidé à (de) quitter définitivement l'Espagne pour habiter un autre pays avec d'autres gens, et nous ne nous sommes (avons) plus jamais revus personnellement. En septembre 2014, nous nous sommes rencontrés par Facebook et, à partir de ce moment-là, nous parlions tous les jours par Skype.

Au début de l'année dernière, on lui a diagnostiqué une maladie grave, qui compléta sa vie terrestre le 19 janvier de cette année, le jour de son 82e anniversaire. Même dans les jours les plus dur(e)s de sa maladie, il ne lui manquait jamais un sourire.

Merci papa, car grâce à toi je connais le courage.

Attention Luisa, tu te trompes sur le sens "d'avoir beau", qui marque une opposition, une impossibilité comme dans la phrase suivante : J'avais beau regarder la photo, je ne le reconnaissais pas.

Bel hommage à ton Papa. Le mien était aussi de la même année.  14/20

samedi 3 mars 2018

PORTRAIT DE MÉMÉ






Mémé Gosselin-Lehoc-Porte est née en (à) Normandie au début de la Première Guerre mondiale, bien qu'elle vivait sans penser à tous les risques existants à cette époque-là.

Elle avait l'allure simple d'une paysanne : un visage rond(e) de grande fille programmée pour(ar) la vie laborieuse; un petit corps avec un buste trop fort pour une enfant aux (de) bras courts; des pieds tordus et gonflés, capables de survivre toute une journée comprimés dans les mêmes chaussures noires et plates.

Ses vêtements étaient invariablement les mêmes (Sa vetûre était invariablement pareille) et sa robe cachait toujours des sucres en morceaux. Elle ne s'intéressait pas du tout à la mode, qu'elle trouvait superflue.

Son niveau de vie, amélioré dans les années 80, était presque misérable. Elle habitait une maison insuffisamment isolée, ce qui lui provoca des rhumatismes. Elle avait aussi mal aux épaules, aux reins, au dos et aux hanches, suite à (à conséquence d')une vie d'effort, de misère et de privation de soins. En fait (Tout à fait), elle traînait toujours ses engelures, ses coupures et ses maux de dents avec des remèdes de bonne femme (soi-même). Vers la fin de sa vie, elle souffrait de la ('une) maladie d'Alzheimer, ce que lui fais(s)ait voir des vaches inexistantes qui venaient manger des fleurs à (sur) la fenêtre.


Par (D')ailleurs, sa vie sentimentale était aussi misérable que (comme) celle de son corps : dans les années 50 elle avait divorcé du (divorçait le) soûlard qu'était (de) son premier mari, bien qu'ils aient (malgré d'avoir) trois filles. Un an après, elle s'était remariée à (mariait) un homme veuf avec cinq enfants, qu'elle traita comme les siens.

Elle était forte en face de la misère et de la peine. Toutefois, la mort de son petit frère Bernard et celle de son père étaient tellement doulou(e)reuses pour elle, qu'elle en arrivait à pleurer. (ou qu'elle n'arrivait pas à pleurer ?)

Mémé vivait humblement et privée de tout, et est morte (mourait) discrètement et presque oubliée : sa mort serait (aurait) passée inaperçue si elle n'avait pas (de ne pas avoir) produit une odeur fade et sucrée, mêlée(ait) à l'odeur des poubelles.

Très beau travail émouvant Luisa  15/20

dimanche 4 février 2018

Production écrite - Entre Nous 4 - Page 178




Messieurs,


Je m'adresse à vous par rapport à votre numéro spécial de santé, dans lequel vous vantez les mérites des interventions chirurgicales esthétiques, en invitant les (aux) lecteurs à les essayer au plus vite.
Un tel raisonnement de votre part est, à la fois, surprenant et décevant.
Il est surprenant de constater qu'une magazine de santé incite (à) ses lecteurs à se laisser opérer pour des raisons purement esthétiques, compte tenu(e) des problèmes qui peuvent être causés (originés) par une opération. Même en laissant de côté les possibles infections et la douleur, il est bien connu qu'une opération peut causer (originer) la perte de la sensibilité cutanée, la faiblesse des extrêmités et, dans quelques cas, même la perte du contrôle intestinal.
Mais, surtout, il est regrettable qu'un journal médical et scientifique prenne(d) partie pour la marchandisation de l'être humain. On reste toujours dubitatif devant (par) la multiplication des annonces qui montrent un processus de matérialisation croissante du corps humain et une tendance aussi croissante à la banalisation, particulièrement quand cet article a été publié dans un(e) magazine scientifique international(e).
Je vous incite vivement à faire une révision du point de vue défendu (soutenu) dans votre article et je vous prie de rectifier les données inexactes mentionnées dans cette publication. Je vous invite également à modifier votre positionement et à analyser votre façon de penser.
Je saisis également cette occasion pour vous dire combien j'apprécie votre travail scientifique, en général, et je vous prie d'accepter, mesieurs, mes salutations distinguées,


Luisa Fernández

15/20

samedi 3 février 2018

Production écrite - Entre Nous, Page 182, Exercice C




Tout d'abord : êtes-vous sûre que les autres présupposent comment vous allez vous conduire, à cause de votre accent ? Une expérience que nous avons souvent eue dans nos services internationaux(l) de coaching c'est que, la plupart des fois, ce genre de présuppositions ne correspondent pas à la réalité. Au contraire, celles-ci sont créées par nous-mêmes, en fonction de notre psychogénéalogie et de ce que nous avons vécu auparavant.

Le désir de s'améliorer, d'évoluer et de développer nos(tres) habiletés est absolu(te)ment inhérent à notre espèce, à condition qu'il soit (est) compris comme une opportunité, comme un plaisir, et pas comme un devoir dont on doit tenir compte pour satisfaire les (aux) autres.

Dès que nous regardons l'être humain comme un être qui s'est réincarné dans la matière pour faire une expérience, c'est précisément pour apprendre que nous sommes sur (dans) cette planète.

À notre avis, vous devriez commencer par(our) "lâcher prise". C'est à dire : ignorez(-vous) les comparaisons et les critiques des autres. Arrêtez(-vous) de vous soucier de(par) ce qu'on attend de vous et retrouvez votre estime personnelle. Allez(-y) à la rencontre de vos rêves et essayez de rencontrer votre enfant sacré : cet enfant que vous étiez (une fois) auparavant, lorsque vous n'aviez pas encore été blessé. Un enfant qui habite encore en vous et qui veut tout le temps découvrir.

Donc pour finir, Elizaveta, prenez des cours de phonétique française si vous en avez vraiment le (un vrai) désir et si ça vous fait plaisir. Mais oubliez(-vous de) l'op(p)inion et les remarques (des rémarquements) des autres. Vous êtes déjà unique, Elizaveta, quel que soit l' (n'importe pas quel) accent que vous avez.

Et, en plus, pour conclure, un peu d'accent russe peut être (très) charmant, quand l'attitude de celle ou celui qui parle est charmante aussi.

14/20

mardi 14 novembre 2017

JE ME SOUVIENS...







Je me souviens de(u) Nöel dans le petit quartier de la ville où j’habitais lorsque j’était enfant.  La rue était décorée avec des guirlandes d'ampoules peint(é)es de couleurs vives en forme d'arbres, d'étoiles et de bombons. En(À) ce temps-là, on n’avait pas besoin de trois mois pour accrocher la décoration dans les cables du feu : il suffisait (suffissaient) d'un jour et de deux hommes vêtus de (habillés en) salopette bleue. On ornait les rues le vendredi de la deuxième semaine du mois de décembre, et ça, c'était l’annonce des vacances d’hiver, du(e) nougat, des gâteaux au saindoux et de grandes réunions de famille, où les enfants pouvaient rester éveillés toute la nuit.

À l’école, on fais(s)ait du bricolage et on chantait des cantiques ; on profitait du dernier jour de classe pour décorer les murs et les fenêtres et on jouaient (répresentait) des pièces de théâtre qu’ on avait préparées(ait) quelques jours auparavant pendant la récreation. Nous quittions l’école très réjouis, en cour(r)ant vers la rue, heureux d’avoir appris les paroles des chants (cantiques) de Nöel. Quand nous rentrions (En rentrant) chez nous, le vendeur de la petite épicerie était toujours debout juste devant la porte pour nous donner des friandises et nous courrions chez lui pour les prendre (griffer). Mais la proprietaire de la droguerie, toujours effarée on ne savait pas pourquoi, se fâchait après (avec) nous à cause des empreintes de(s) pieds que nous faisions en mettant les pieds sur (sous) le trottoir.

Je me souviens du moment où ma famille s’attablait pour partager le repas, pour le réveillon (la veille de Nöel). Nous étions tous ensemble(s) : ma mère coiffée avec les (ses) cheveux crêpés (cardés) et maquillée avec de l’ombre à paupieres ; mon père avec une veste de laine épaisse ; mes grand(e)s-parents avec des chaussures comfortables. Au coin de la table, très près des enfants, tous les oncles et les tantes célibataires, qui apportaient des cadeaux pour nous: Tantes Tana, Laura, Isabel, Rosita et Esther ; Oncles Pachin, Tomás, Fito et Xurxo. Et sur (ous) la table, il y avait des verres d’anis. J’en aimais bien l’odeur, et, accroupie sur une chaiss(e), j’essay(i)ais de boire les restes d'anis (qui étaient) dans les verres, ce qui était toujours interdit(e). Mon père se fachait après (avec) moi et me pinçait (dans) les jambes pour que j’arrête(ais) de le faire.

À l’entrée de la maison, il y avait une crêche ( une étable de Bethléem) avec des bergers, les Rois Mages (des Mages d’Orient) et même un garçon qui s’était (avait) accroupi pour uriner. Ce dernier (-ci) nous plaisait davantage aux enfants. On se rejoignait autour des figurines et on déplaçait (mouvait) les Rois Mages (d’Orient), qui étaient de plus en plus près de l’étable.

Les portes de toutes les maisons restaient ouvertes pendant toute la nuit et tout le monde entrait et sortait constamment (ntement) de l’une à l’autre. Il y avait un bourdonnement constant dans l’ecalier. Personne ne do(u)rmait la veille de Nöel.

Je me souviens de tous ceux et de(s) toutes celles qui étaient là : même si nombre(ux) d’entre eux sont déjà décédés, ils sont encore présent(e)s d’une certainhe façon pour moi (mannière quelconque).

Parfois, en (à) ces occas(s)ions où on se réunit avec des personnes qui aiment bavarder, on se rappelle  du Nöel d’autrefois. Et on les revoit tous ensemble(s), (en) chantant, (en) riant, une fois de plus,  comme s’ils étaient figés dans le temps.

carder s'utilise pour la laine

Merci d'avoir partagé avec nous ce très beau souvenir Luisa

15/20

mardi 7 novembre 2017

Vocabulaire_vous_n_aurez_pas_ma_haine

ÊTRE BIEN OU BIEN STRESSÉ






LE CULTE À LA SANTÉ DANS LES MILIEUX SOCIAUX MOYENS ET SUPÉRIEURS

Depuis quelques années on remarque un engouement pour les soins de la santé et du corps. Grâce à cette tendance, le développement des logiciels spécialisés dans le contrôle de la nourriture a fait son petit bonhomme de chemin. L'appli(s) "Santé et Nourriture", par exe(a)mple, gérée par(a) l'entreprise "Lady-Gagá" depuis 2010 est, sans doute, la plus populaire d'entre elles(eux). De(s) nombreux nutritionnistes et diététiciens bien connus participent habituellement à(dans) des séminaires, et (en) donnent des conseils pour réussir le défi (avec lesquels on peut atteindre l'enjeux) de bien se nourrir (même si les méthodes proposées ne sont pas toujours nouvelles: quelques-unes existent déjà depuis la nuit des(u) temps...).
Il est bien connu que qui détient l'information détient le (est) pouvoir. Pourtant, plusieurs professeurs de(s)  célèbres Universités, comme Hardvard ou Oxford, tirent (mettent) maintenant la sonnette d'alarme (la puce à l'oreille) : le contrôle omniprésent(e) de la nourriture peut conduire à(dans) une spirale d'(e)obsessions, totalement éloignées de l'équilibre poursuivi par les utilisateurs des applis.
Les pratiques alimentaires extrêmement contrôlées peuvent donner lieu à l'anorexie ou la boulimie. Aux États Unis, par exemple, 2 étudiants sur 10 sont anorexiques.
Il faudrait réfléchir désormais à(sur) la raison pour laquelle ces applis ont eu autant (si) de succès(s) dans notre société. Une société avec une tendance à l'alimentation en solitaire et au vagabondage-"feeding". Une alimentation sans cible, sans but ; qui n'est pas orchestrée ni organisée ; une vie au milieu des grandes villes (de la grande cité(e)) et du travail stressant. Une alimentation qui permet de manger ce que l'on veut quand on le veut : le régime alimentaire du moderne clochard-"bobo".
Ce sont justement ce profond déséquilibre et cette profonde solitude alimentaire les raisons qui nous poussent à contrôler la nutrition (nourrition) à travers (d')une appli(s). Une appli(s) qui, finalement, peut nous faire percevoir la nourriture comme l'ennemie de notre corps.
À mon avis, il faudrait réfléchir sur le véritable sens du concept "vie saine". Manger bien n'est pas seulement choisir des aliments équilibrés, riches en (de) vitamines et protéines, mais aussi manger avec du temps, partager le repas et avoir le plaisir d'être tous ensemble.

Ton dernier paragraphe avec ta propre opinion est très intéressant et à mon avis tu aurais dû le développer en argumentant davantage.

16/20


dimanche 8 octobre 2017

BIENVENUES AU CENTRE COMMERCIAL FAN MAJORQUE




Je dois le confesser: j'adore les supermarchés. La section des chocolats, la section des fruits et des légumes, les yaourts. Mais ce que j'aime le plus, c'est la caisse enregistreuse. Une femme souriante passe des produits par le scanner et ouvre des sacs à (avec) une vitesse formidable. On met la barre espace qui sépare notre achat de celui du client précédent et on attend son tour patiemment (patientment).

"Bonjour. Ça va?"

Et la caissière répond en esquissant un sourire, pendant qu'elle déplie un sac, tape le code du produit, compte les billets, ferme un flacon et tape sur un bouton. À Palma, j'ai même mon libre-service favori(t): le Centre Commercial FAN. C´'est un magasin d'expert(e)s compétent(e)s qui ont une expression vivace et un esprit brillant.

Toutefois, dernièrement la situation est en train de changer. C´'est le résultat de la politique, qui se propage plus rapidement que la grippe. On trouve partout des (ma)demoiselles impatientes qui s'expriment dans la langue de leur (sa) région et qui s´entêtent à montrer leur rejet de la langue du client.

"Pouvez-vous le répéter en espagnol, s'il(i) vous plaît?"

La caissière nous regarde avec une expression de dégôut et se limite à signaler les chiffres brillant(e)s de(en) couleur verte qui oscillent sur(dans) l'écran de l'ordinateur.

On rentre chez soi (lui) avec la sensation d'être le lourdeau le plus imbécile de la planète.

Le côté positif de tout cela est que, en même temps que l'infection se propage, les grand(e)s centres commerciaux(ls) ont commencé à offrir des caisses automatiques (mechaniques) (même le Centre Commercial FAN). Á l'endroit qu'(i) auparavant occupait une seule caisse enregistreuse, aujourd'hui, il y a six caisses automatiques (mechaniques). Chacune a de(s) petit(e)s drapeaux sur(á) l'écran, en demandant (indicant) la langue favorite du client : pas seulement le galicien ou l´espagnol, mais aussi l'allemand, le français, l'anglais, le russe, le t(s)chèque ou le chinois.

"S'IL (I) VOUS PLAÌT,  scannez le code du produit". "S'IL (I) VOUS PLAÌT, déposez le produit sur la table."

Cette nouvelle ouvrière s'en fout de la quantité de pièces de monnaie avec lesquelles on veut payer la facture. On peut même payer quatre cents euros avec des pièces de un centime. De la même façon, on peut payer un euro avec un billet de cinquante. La caisse nous fera l'appoint/ rendra la différence (rétournera la différence) sans petite monnaie : avec deux billets de deux cents, un billet de cinquante, deux de vingt, un de cinq et quatre pièces d'un euro. Une fois le travail terminé, la caisse nous dit au revoir.

"MERCI d'utiliser notre service."

Un(e) tel(le) niveau de satisfaction a suscité en moi de(s) nouvelles exigences. Maintenant, je veux une caisse qui parle avec une voix grave, qui s'appelle Hector et qui me rappelle chaque fois comme je suis belle.

"Bonjour Madame Fernández. Nous sommes très heureux de vous voir."

Pour vingt centimes de plus, Hector peut aussi nous rappeler que notre (la) robe est faite pour nous.


Très bon travail Luisa  15/20