dimanche 10 janvier 2016

La grand-mère de Philippe Torreton

 
La grand-mère de Philippe Torreton

Mémé, c'est comme cela que Philippe Torreton appelle sa grand-mère. C'est un mot que l'on n'utilise jamais aujourd'hui. Mais pour lui c'est sa mémé et il l'emploie dans le sens familial(e).
C'est une femme qui est née en 1914, un siècle avant la publication de l’œuvre que l'auteur -son petit-fils- a écrit pour lui rendre un bel hommage.
Elle vivait dans une bicoque humide du côté de Pont-Audemer, à Triqueville.
Son enfance a été très dure, car elle a vécu les pénuries et les malheurs de la guerre et de l'invasion germanique, (la) cause pour laquelle elle a perdu son père et son frère.
Quand elle grandit, à sa majorité(turité), elle s'est mariée deux fois dont la première à Paris -elle est seulement allée deux fois dans(à) cette ville au cours(large) de sa vie-.
Du premier mariage avec Lucien Lehoc, elle a eu trois enfants. Plus tard ils (se s)ont divorcé(s) et, un an après son divorce, elle s'est remariée avec Marie-René Porte. Celui-ci était un homme veuf avec cinq enfants dont la mère était(est) morte à cause d'une maladie. Denise s'est chargée de tous les enfants(fils) et, en plus, avec ce deuxième mari, le «pépé» de l'auteur de l’œuvre, Denise a eu un autre enfant (en commun). Plus tard il s'est tué à Solex et il s'est fait enterrer près de sa première femme. Alors elle est restée veuve.
Elle a quitté la ferme, là où elle sentait la pomme à cidre, donnait des prénoms de filles à ses vaches, tutoyait ses poules et ses picots, afin de travailler en usine, et permettre ainsi à ses filles de poursuivre leurs études.
Elle souhaitait la ville de Paris pour ses enfants parce qu'elle veut dire liberté. C'était en 1995, Denise avait 80 ans passés, quand pour la première fois de sa vie, elle est montée (montait) dans le train Corail qui la conduirait à Paris pour la (par) deuxième fois dans sa vie, pour venir applaudir à la Comédie-Française son petit-fils dans «le Barbier de Séville».
Mémé est décédée en 2005, à l'hôpital de Pont-Audemer.

Bon travail Jordi.         15/20

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