La
description de son enfance, réalité ou nostalgie?
Il(C')est
vrai qu'on ne perçoit pas les choses qui nous(lui) arrivent de la même
façon dans les différentes étapes de la vie. À mesure qu'on
grandit, on connaît plus de choses et on a plus d'expérience. En
définitive(f), la réalité change parce qu'on mûrit(e).
On
peut apprécier une maturation de la relation entre l'auteur et Mémé
dans l’œuvre. Par exemple, avec le sujet de la mort. D'abord,
quand l'auteur était un "gars", un enfant, il craignait la mort de sa
grand-mère. Par contre, à la fin du livre, il décrit la mort de
Mémé comme une libération et il est relativement content. Il tombe
dans cet aspect. (page 139): «Tu peux y aller Mémé. Lâche
l'affaire. Tu peux partir en vacances pour la première fois de ta
vie».
D'autre
part, ce n'est pas possible de se souvenir de tout. On se souvient de ce
qui nous(lui) a frappé le plus, de ce qui est le plus significatif pour nous(lui) et on efface ce qui n'est pas très important.
Alors,
en retournant à la question qui nous occupe, est-ce qu'il s'agit de la réalité ou
de la nostalgie quand on fait une description de son enfance? À mon
avis c'est une question très subjective. Je crois que quand on
décrit son enfance, et même Philippe Torreton, on décrit ce qui(e) pour nous(lui) (c')est la réalité à(en) ce moment-là.
Mais il(c')est vrai qu'il y a toujours une composante nostalgique pour la
tristesse ou la mélancolie qu'on sent à cause de
quelque chose qu'on a perdu et qu'on ne récupérera
plus.
Bon travail et bonne analyse Jordi. 16/20
Bon travail et bonne analyse Jordi. 16/20
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