vendredi 27 avril 2018


Quand j’ai commencé ce livre, j’ai trouvé des choses intéressantes dans (en) chacun des personnages décrit(e)s par Amin Maalouf. Bien sûr, je ne l’ai pas lu entièrement  mais c’est une  tâche qui reste en attente parce que ce livre est vraiment captivant pour connaître ces quatre siècles d’histoire de la culture française.

Comme personnage j’ai choisi Phil(l)ippe Quinault , un véritable enfant prodige, élu en 1670 au fauteuil nº 29 de l’Académie Française. Fils d’un boulanger, il est né à Paris en 1635. Il avait 18 ans quand il a connu son premier succès comme auteur de théâtre et a ensuite continué multipliant ses triomphes avec une production importante de comédies et de tragédies qui se jouaient devant un public enthousiaste . Il a aussi été très apprécié du Roi(s) Louis XIV.

Quinault était un homme très intelligent et avisé qui a été le premier à écrire des livrets d’opéra en langue française lorsque ce genre littéraire n’existait qu’en italien.

Avant d’inaugurer sa carrière de librettiste, il avait fait des études de droit et possédait un titre d’avocat au Parlement de Paris, en plus d’une charge d’auditeur à la Cour des comptes.

À l’époque de son élection à l’Académie, Quinault avait commencé une collaboration avec un talentueux compositeur, Jean-Baptiste Lully , pour écrire des textes adaptés à ses compositions. C’était un compositeur venu d’Italie très apprécié du Roi. Quinault et Lully allaient devenir les vedettes de la cour en participant à la création des fêtes somptueuses de Louis XIV.

Cette collaboration a apporté à Quinault notoriété et fortune, mais aussi beaucoup de jalousie et de dénigrement.  On pense que les grands hommes, qui écrivent l’histoire,  ont un sentiment très élevé les uns envers les autres, mais la réalité est qu’ils souffrent de l’envie, de la jalousie et des sentiments ignobles comme tous les humains.

Je voudrais souligner qu’en plus d’avoir révolutionné la manière de prendre plaisir aux (jouir les) représentations d’opéra permettant au public de comprendre les paroles chantées,  il a été aussi , dit-on ,  le premier auteur à recevoir un paiement sur les (aux) recettes.

Il n’avait que 18 ans lorsqu’il a écrit(e) sa première œuvre « Les Rivales ». À ce moment-là, elle a été appréciée (il était pris en affection) par Tristan L’Hermite qui l’a présentée dans les salons comme étant de lui , mais quand les comédiens ont connu le jeune auteur ils ont décidé de le payer sur les (aux) recettes. Cette action a été à l’origine des droits d’auteur en  France.

Comme le Roi était un libertin qui avait eu de nombreuses maîtresses tout au long de sa vie, les prédicateurs de l’époque culpabilisaient Quinault pour les textes lascifs de ses chansons. En particulier l’évêque de Meaux, Bossuet, qui était le confesseur d’une partie de la famille royale et qui ne cessait de recommander au souverain de se comporter comme un bon chrétien, d’honorer son épouse et d’ignorer les jolies femmes qui frétillaient autour de lui.

Malheureusement,  à la fin de sa vie l’auteur a vécu dans la peur d’un châtiment divin pour avoir écrit ses paroles d’amour  et il est mort dans la solitude.
13,5/20

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire