Quand j’ai commencé ce livre, j’ai trouvé des
choses intéressantes dans (en) chacun des personnages décrit(e)s par Amin Maalouf. Bien
sûr, je ne l’ai pas lu entièrement mais
c’est une tâche qui reste en attente
parce que ce livre est vraiment captivant pour connaître ces quatre siècles
d’histoire de la culture française.
Comme personnage j’ai choisi Phil(l)ippe
Quinault , un véritable enfant prodige, élu en 1670 au fauteuil nº 29 de l’Académie
Française. Fils d’un boulanger, il est né à Paris en 1635. Il avait 18 ans quand
il a connu son premier succès comme auteur de théâtre et a ensuite continué
multipliant ses triomphes avec une production importante de comédies et de
tragédies qui se jouaient devant un public enthousiaste . Il a aussi été très
apprécié du Roi(s) Louis XIV.
Quinault était un homme très intelligent et
avisé qui a été le premier à écrire des livrets d’opéra en langue française
lorsque ce genre littéraire n’existait qu’en italien.
Avant d’inaugurer sa carrière de librettiste, il avait fait des études de droit et possédait un titre d’avocat au Parlement
de Paris, en plus d’une charge d’auditeur à la Cour des comptes.
À l’époque de son élection à l’Académie,
Quinault avait commencé une collaboration avec un talentueux compositeur, Jean-Baptiste Lully , pour écrire des textes adaptés à ses compositions. C’était un
compositeur venu d’Italie très apprécié du Roi. Quinault et Lully allaient
devenir les vedettes de la cour en participant à la création des fêtes
somptueuses de Louis XIV.
Cette collaboration a apporté à Quinault
notoriété et fortune, mais aussi beaucoup de jalousie et de dénigrement. On pense que les grands hommes, qui écrivent
l’histoire, ont un sentiment très élevé
les uns envers les autres, mais la réalité est qu’ils souffrent de l’envie, de
la jalousie et des sentiments ignobles comme tous les humains.
Je voudrais souligner qu’en plus d’avoir
révolutionné la manière de prendre plaisir aux (jouir les) représentations d’opéra permettant au
public de comprendre les paroles chantées, il a été aussi , dit-on , le premier auteur à recevoir un paiement sur les (aux) recettes.
Il n’avait que 18 ans lorsqu’il a écrit(e) sa
première œuvre « Les Rivales ». À ce moment-là, elle a été appréciée (il était pris en
affection) par Tristan L’Hermite qui l’a présentée dans les salons comme étant de lui ,
mais quand les comédiens ont connu le jeune auteur ils ont décidé de le payer sur les (aux) recettes. Cette action a été à l’origine des droits d’auteur en France.
Comme le Roi était un libertin qui avait eu de
nombreuses maîtresses tout au long de sa vie, les prédicateurs de l’époque
culpabilisaient Quinault pour les textes lascifs de ses chansons. En
particulier l’évêque de Meaux, Bossuet, qui était le confesseur d’une partie de
la famille royale et qui ne cessait de recommander au souverain de se comporter
comme un bon chrétien, d’honorer son épouse et d’ignorer les jolies femmes qui
frétillaient autour de lui.
Malheureusement, à la fin de sa vie l’auteur a vécu dans la
peur d’un châtiment divin pour avoir écrit ses paroles d’amour et il est mort dans la solitude.
13,5/20
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