mardi 29 juillet 2014

Demain j'arrête! de Gilles Legardinier (commentaire Joana M.Sastre)

Demain j’arrête ! de Gilles Legardinier
Pendant le mois de Juillet, J’ai lu le livre Demain j’arrête! Je veux dire que ça a été un livre très amusant pour lire pendant les vacances. Après Rien ne s’oppose à la nuit, qui raconte une histoire tragique et réelle, j’ai aimé lire un livre comme ce de Gilles Legardinier, avec une histoire sympa et plein de « trucs » très drôles -comme dit tout le temps l’écrivant en bouche des personnages.
Le personnage protagoniste, Julie est une jeune femme –elle fête son vingt-neuf anniversaire pendant l’histoire-, qui travaille à la banque et déteste son travail. Elle nous raconte en première personne son truc le plus drôle et idiot… Mais on écoute –lit- ses sentiments et pensées, et on assiste, aussi, à sa vie, à d’autres trucs, à d’autres histoires, à la vie d’autres personnages…
À partir de l’arrivée à son immeuble de Ric, un jeune informatique qui attire son coeur du premier moment, la vie de Julie change. Pendant ce changement, Julie va tomber amoureuse de Ric et toute sa vie virera autour de son centre.
Les premiers jours Julie fait tout ce qui c’est possible pour connaître Ric et savoir qui il est et comment il ressemble. Le nom, Ricardo Patatràs, écrit à la boite à lettres c’est la chose qui fait attirer Julie au premier moment. À la fin, ils se connaissent quand la main de Julie ne peut pas sortir de la boite à lettres de Ric, où sa lampe –usée pour faire ces investigations sur lui- est tombée. On se connait et, peu à peu Julie, nous raconte son attirance pour Ric, ses doutes, ses questions non répondues, … comme celles d’une femme qui est tombée amoureuse… Elle fait tout le possible pour être à son côté et le connaître mieux: elle va courir avec il –pourtant qu’elle ne cour jamais-, ils vont ensemble à un concert, ils dinent ensemble, ils vont à un engagement, … Peu à peu, ils sont des amis, mais Julie se lamente des silences de Ric, qu’il ne raconte jamais son passé, qu’il a souvent des trucs à faire, et décide de le poursuivre un matin quand il va courir… Avec son amie Sophie, elle découvre que Ric fait quelque chose étrange près du domaine de la famille Débreuill, une riche famille reliée aux designs de sacs à main . À la maison de Ric –un jour où il est malade et Julie y va pour le soigner- ,elle découvre des plans et des photos de la maison… Julie s’imagine qu’il est un voleur et qu’il va cambrioler les bijoux de la famille Débreuill pendant l’inauguration de son musée.
À la fin, Julie veut faire n’importe quoi pour démontrer à Ric qu’elle l’aime et ne le veut pas perdre. Il décide un plan pour voler les bijoux à madame Débrevuill avant l’inauguration du musée. Pour ça elle demande l’aide de ses amis, qui roulent parfaitement son papier : Xavier de conducteur et protecteur, Sophie qui est devenue journaliste d’une revue de mode ; et madame Bergerot -la propriétaire de la boulangerie où Julie travaille après avoir quitté le banche- , qui fait le papier de riche dame russe… C’est un moment très rigolo et c’est le moment où Julie –au papier de secrétaire de la dame russe imaginaire- fait son truc le plus idiot.
À la fin, elle arrive au cœur de Ric, qui le raconte toute l’histoire: pourquoi son intérêt par la famille Débrouill et surtout pour un sac à main qui fut construit par ses parents… et qu’il voulait prendre pour démontrer que la riche famille a fait son richesse en se profitant d’autres…
L’histoire principale, l’amour de Julie par Ric et toutes les choses qu’elle sent, qu’elle fait et qu’elle pense, finissent bien et elle nous laisse des conseils : « Portez-vos bien. Aimez. Risquez. Ne renoncez jamais ».
L’histoire de Julie est laquelle d’une femme tombée amoureuse sens réserves. Mais on peut voire d’autres aspects de la vie de la narratrice-protagoniste qu’y sont reliés. Julie change son boulot à la banque –parce qu’il ressent qu’elle ne sert à travailler là, elle pense que les banquiers sont des cambrioleurs et qu’ils font n’importe-quoi pour vivre bien- pour faire de vendeuse à la boulangerie de Madame Beugerot. Ce changement est un but que lui fait se réjouir, connaitre d’autres personnes et vivre sa vie à une autre vitesse et d’une manière plus joyeuse.
D’autres histoires se sont développées pendant celle de Julie et son enchantement amoureuse : la maladie et la morte de madame Roudin, sa vielle voisine avec laquelle elle trouve une amie, une confidente, une grand-mère… et un métier pour se sentir utile ; l’engagement de son amie Sarah, avec un pompier australien ; et, surtout tout le travail pour sortir du garage la voiture qui a construit son ami-voisin Xavier…
L’expression, la langue, est très facile à comprendre, mais il y a beaucoup de mots qui proviennent de l’argot populaire et des jeunes et que j’ai du chercher au dictionnaire. J’aime le fait que le livre ait été écrit en première personne et que la voix soit féminine, parce que Julie se ressemble à une amie qui nous raconte ses histories amoureuses et ses aventures. On la sent à nôtre coté, près de nous. Ses commentaires, ses pensées, ses phrases suspendues et ses sentiments s’identifient beaucoup auxquels d’une femme et aussi d’une femme qu’y ait été amoureuse quelquefois. J’ai aimé beaucoup ce livre pour ça.

Joana Maria Sastre Vanrell
29 juillet 2014
Avancé I (2013-14)