lundi 12 mars 2018

ODE À MON PÈRE




Je dansais avec lui sur de la musique africaine, mes petits pieds d'enfant s'appuyaient sur ses cou-de-pieds pour éviter d'être écrasés par les siens. Il était revenu (révenue) du Canada, ou de Terre-Neuve, ou d(e l)'Afrique du Sud après quelques mois d'avoir être embarqué. C'était toujours le cas : il restait avec nous au (le) mois de février ou de mars et, après, on ne le voyait plus jusqu'à la fin de l'année.

Mon père avait des rides profondes entre les sourcils, qu'il pouvait placer de façon régulière en position horizontale ou verticale au besoin.

Depuis, il me manque la musique des disques de vinyle, le mélange de musique classique et ethnique. Merci papa, car grâce à toi j'aime le Rondeau Turc(que).

Sa cabine de bateau cachait toujours du chocolat et des friandises mélangées avec du matériel de bureau et des cartes de navigation. Au milieu de l'année 1976, quand il était capitaine de son premier bateau avec un sonar qu'il nous a montré (montrait) avec fierté, son(l')entreprise lui a proposé (proposait) un poste en (à l')Amérique du Sud, et nous sommes (y) allés. Ça a été (C'étaient) de(s) belles années à Montevideo, à Buenos Aires et à Bahia Blanca. Et, après, nous aurions encore la possibilité (l'opportunité) de connaître l'Afrique...

Il est né en 1936, le 19 janvier, sous (dans) le signe du Verseau. Je ne me lasse pas de (J'ai beau) regarder les photos en noir et blanc sur (dans) lesquelles il était un gamin extrêmement mince qui jouait au (le) ballon.

Un de ces jours froids et difficiles d'hiver, il s'est décidé à (de) quitter définitivement l'Espagne pour habiter un autre pays avec d'autres gens, et nous ne nous sommes (avons) plus jamais revus personnellement. En septembre 2014, nous nous sommes rencontrés par Facebook et, à partir de ce moment-là, nous parlions tous les jours par Skype.

Au début de l'année dernière, on lui a diagnostiqué une maladie grave, qui compléta sa vie terrestre le 19 janvier de cette année, le jour de son 82e anniversaire. Même dans les jours les plus dur(e)s de sa maladie, il ne lui manquait jamais un sourire.

Merci papa, car grâce à toi je connais le courage.

Attention Luisa, tu te trompes sur le sens "d'avoir beau", qui marque une opposition, une impossibilité comme dans la phrase suivante : J'avais beau regarder la photo, je ne le reconnaissais pas.

Bel hommage à ton Papa. Le mien était aussi de la même année.  14/20

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