mercredi 24 janvier 2018

PRODUCTION ÉCRITE PG. 182

Elizaveta,

Je comprends ce que tu veux dire. Pas parce que (pourquoi) je l’ai(e) experimenté, mais parce que je suis professeur d’espagnol et j’ai enseigné la langue à beaucoup d’étrangers. Je t’assure que beaucoup d’entre eux ont le même problème que toi.

Mes étudiants se plaignaient du fait que les Espagnols, tout de suite, leur parlaient en anglais quand ils essayaient de parler en espagnol. Comme ça, ils ne pouvaient pas le pratiquer. “Ils n’ont pas de patience!”, me disaient-ils. J’imagine que c’était vrai. Les serveurs, les vendeurs... ils ne voulaient pas perdre de temps avec les pauvres apprentis.

Un autre problème qu’ils avaient, c’était la prononciation, parce qu’ils avaient de(s) véritables difficultés pour se faire comprendre. Ça c’était très frustrant pour eux.

À mon avis, la prononciation (c’)est importante, mais ce n'est pas le plus important. Moi, comme toi, je crois que perdre son (l’)accent, c’est perdre un peu de toi même. Qui aimerait Dalida, si elle avait (ait) eu un accent parfait? Même Julio Iglesias a son accent et, voilà!, il est connu dans le monde entier!

Elizaveta, si j’étais à ta place, ma première inquiétude serait de bien apprendre  la grammaire et, après, le langage familier, pour parler avec normalité dans la rue. La prononciation me semblerait(s) importante, oui, mais pas la chose principale. Même, je ne voudrais pas perdre mon accent et, pourquoi pas, être connue comme “l’Espagnole”.

14/20

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