mardi 14 novembre 2017

JE ME SOUVIENS...







Je me souviens de(u) Nöel dans le petit quartier de la ville où j’habitais lorsque j’était enfant.  La rue était décorée avec des guirlandes d'ampoules peint(é)es de couleurs vives en forme d'arbres, d'étoiles et de bombons. En(À) ce temps-là, on n’avait pas besoin de trois mois pour accrocher la décoration dans les cables du feu : il suffisait (suffissaient) d'un jour et de deux hommes vêtus de (habillés en) salopette bleue. On ornait les rues le vendredi de la deuxième semaine du mois de décembre, et ça, c'était l’annonce des vacances d’hiver, du(e) nougat, des gâteaux au saindoux et de grandes réunions de famille, où les enfants pouvaient rester éveillés toute la nuit.

À l’école, on fais(s)ait du bricolage et on chantait des cantiques ; on profitait du dernier jour de classe pour décorer les murs et les fenêtres et on jouaient (répresentait) des pièces de théâtre qu’ on avait préparées(ait) quelques jours auparavant pendant la récreation. Nous quittions l’école très réjouis, en cour(r)ant vers la rue, heureux d’avoir appris les paroles des chants (cantiques) de Nöel. Quand nous rentrions (En rentrant) chez nous, le vendeur de la petite épicerie était toujours debout juste devant la porte pour nous donner des friandises et nous courrions chez lui pour les prendre (griffer). Mais la proprietaire de la droguerie, toujours effarée on ne savait pas pourquoi, se fâchait après (avec) nous à cause des empreintes de(s) pieds que nous faisions en mettant les pieds sur (sous) le trottoir.

Je me souviens du moment où ma famille s’attablait pour partager le repas, pour le réveillon (la veille de Nöel). Nous étions tous ensemble(s) : ma mère coiffée avec les (ses) cheveux crêpés (cardés) et maquillée avec de l’ombre à paupieres ; mon père avec une veste de laine épaisse ; mes grand(e)s-parents avec des chaussures comfortables. Au coin de la table, très près des enfants, tous les oncles et les tantes célibataires, qui apportaient des cadeaux pour nous: Tantes Tana, Laura, Isabel, Rosita et Esther ; Oncles Pachin, Tomás, Fito et Xurxo. Et sur (ous) la table, il y avait des verres d’anis. J’en aimais bien l’odeur, et, accroupie sur une chaiss(e), j’essay(i)ais de boire les restes d'anis (qui étaient) dans les verres, ce qui était toujours interdit(e). Mon père se fachait après (avec) moi et me pinçait (dans) les jambes pour que j’arrête(ais) de le faire.

À l’entrée de la maison, il y avait une crêche ( une étable de Bethléem) avec des bergers, les Rois Mages (des Mages d’Orient) et même un garçon qui s’était (avait) accroupi pour uriner. Ce dernier (-ci) nous plaisait davantage aux enfants. On se rejoignait autour des figurines et on déplaçait (mouvait) les Rois Mages (d’Orient), qui étaient de plus en plus près de l’étable.

Les portes de toutes les maisons restaient ouvertes pendant toute la nuit et tout le monde entrait et sortait constamment (ntement) de l’une à l’autre. Il y avait un bourdonnement constant dans l’ecalier. Personne ne do(u)rmait la veille de Nöel.

Je me souviens de tous ceux et de(s) toutes celles qui étaient là : même si nombre(ux) d’entre eux sont déjà décédés, ils sont encore présent(e)s d’une certainhe façon pour moi (mannière quelconque).

Parfois, en (à) ces occas(s)ions où on se réunit avec des personnes qui aiment bavarder, on se rappelle  du Nöel d’autrefois. Et on les revoit tous ensemble(s), (en) chantant, (en) riant, une fois de plus,  comme s’ils étaient figés dans le temps.

carder s'utilise pour la laine

Merci d'avoir partagé avec nous ce très beau souvenir Luisa

15/20

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire