Relevez
dans le livre les effets et différentes étapes de la sécession de
la ferme Verviers.
Jean-Claude Verviers avait
construit peu à peu une ferme qui comptait, au moment où le
phénomène est arrivé, parmi les plus prospères de la région.
À cause du tempérament
réservé et de la rigidité en affaires de son propriétaire, personne
ne l'aimait guère.
D'abord, Jean-Claude n'a pas été (était
pas) touché par les angoisses des Châtillonnais sensibles, à qui la
réduction du monde faisait reconsidérer le sens de leur présence
sur Terre.
En quelque sorte, il vivait
déjà en reclus avant l'arrivée de cette nouvelle situation
d'isolement du village. Et il aimait cette vie. On peut le constater
en lisant l'extrait suivant: «Châtillon était son univers, la
colline d'en face son horizon, pourquoi s'interroger sur ce qu'il y
avait au-delà? Que Paris, Londres et l'Amérique aient disparu,
quelle importance!» «En son for intérieur, il jugeait stupide de
chercher ailleurs une herbe plus verte.»
Il s'intéressait plus à sa
ferme qu'au village. Son souci pour le monde extérieur s'étendait
presque à Châtillon même. (page 92-93)
Et ce jusqu'au moment où il a reçu
la visite du maire d'Ouilliers, Patrick Tellier, venu pour faire le point
sur la situation des exploitations agricoles.
À partir de ce moment-là, il a eu (avait) la puce à l'oreille. Il a soupçonné (soupçonna) que sa ferme et ses
produits étaient susceptibles (en risque) d'être réquisitionnés pour être partagés (les
partager).
Voici le point culminant qui a
bouleversé son attitude et sa relation avec les autres. Ce fait a été (fut) déterminant pour commencer la sécession de la ferme.
À partir de ce moment-la il s'est mobilisé (se mobilisa) pour construire des barrières frontalières, fusionner
«l'exploitation de son voisin Schmitz et la sienne, et former un
nouveau pays pour proclamer son indépendance politique» (page 104).
Ils ont ensuite créé (On avait crée) une nouvelle
organisation sociale autour du ranch(ge), très semblable (pareille) à celle d'une
société féodale, dont Verviers symbolisait le seigneur tout puissant
placé au (dans le) sommet. Cette nouvelle population était devenue le
seul exemple de progrès et l'unique espoir pour surmonter la
situation à laquelle les châtillonnais étaient soumis. Depuis le
moment où ils sont restés enfermés, toute sorte de communication
avec l'extérieur a cessé, et la même chose avec les provisions et
les marchandises qu'on recevait chaque jour au village. Ces faits ont
causé beaucoup de problèmes dans un village trop dépendant des
relations commerciales avec d'autres villes pour son
approvisionnement.
Par contre, chez Mr. Verviers,
on pouvait disposer de tous les produits basiques dont on avait
besoin pour subsister. Là, on produit ce dont on a (avait) besoin. Enfin, la ferme était devenue un petit oasis au milieu du désert.
Mais
contrairement au cas de Jean-Claude Verviers, il y avait des personnes
qui ne supportaient pas d'être privés du contact avec l'extérieur.
Ces personnes pour qui le seul monde qu'ils avaient était à travers les
écrans et les téléphones. Or, ce monde ayant disparu, il ne leur
restait rien.
L(C)es
faits qu'on nous raconte dans cette histoire, ils font que les choses
aient une valeur qu'elles n'avaient pas auparavant. On estime de nouveau
d'autres façons de vie antérieures, avec plus de ressources
naturelles et sans autant de progrès technologiques.
Le ranch(ge) Verviers, cependant, n'a pas survécu (ne survécut pas) longtemps à la mort de son (du) fondateur. Et comme cette mort a été accidentelle (fut à cause d'un accident), on n'avait
pas préparé sa succession. Arriva donc ce qui était le plus
possible qu'il arrivât : l'implosion.
Bon travail 16/20
Bon travail 16/20
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