lundi 11 janvier 2016

Mémé

Ode à ma grand-mère

Je n'ai connu qu'une grand-mère, la mère de mon père. Je l'ai connue quand j'avais onze ans car mes parents avaient immigré à Majorque et ils n'avaient pas pu y retourner en visite avant (abans). Je('ai) l'ai vue une autre fois quand(e) je suis allée en vacances chez mes oncles. Elle était dejà âgée (ancienne), elle avait presque quatre-vingt ans. Mais sa mémoire, son histoire et les valeurs qu'elle nous a transmises sont toujours avec nous.

Je m'appelle comme elle, Josefa. Elle habitait à Paradas (Séville) et est devenue veuve très jeune car son mari a été assassiné pendant la guerre civile en 1936 le six(s) setembre. Ils avaient cinq(c) enfants(fils)(trois garçons(hommes) et deux filles(femmes) et ma grand mère était enceinte de leur dernière fille. Mon père avait six(s) ans (il était le quatrième) et le plus âgé / l'aîné dix.

Elle a dû éléver ses enfants avec beaucoup de travail et de sacrifices dans une Espagne marquée par la répression, la faim, la(e) terreur, la guerre...Elle avait des chèvres et vendait ou échangeait le(a) lait, le fromage, le séré ?, la viande et la présure . Elle s'en allait avec son âne dans les (aux) villages des alentours et rentrait(retournait) avec des lentilles, des haricots, des légumes, du(e) pain... Mon père à six(s) ans et son frère à dix l'(ui) aid(e)aient en soignant les chèvres.

Elle était une femme très courageuse, forte, dure,(et) fière et digne ( ne jamais baisser la tête) de ses idées. Elle n'a jamais voulu que ses enfants (fil(l)s) aillent (allaient) faire la queue de rationnement parce qu'elle avait très clair(e) qu'elle(e) ne voulait rien de Franco ni des fascistes.

Elle avait aussi le sens de l'humour et disait qu'elle(e) ne voulait pas venir à Majorque parce que si elle mour(r)ait pendant le voyage on la jetterait à(dans) la mer.

Je suis très fière de  la chance  d'avoir eu une grand-mère avec ce courage, cette cohérence, sa lutte, les valeurs humaines qu'elle(e) nous a transmises et surtout sa dignité.

Il y a de quoi en être fière, une mère courage.
Récit très émouvant Pepa, bon travail. Attention toutefois à des erreurs de langue et de vocabulaire.

14/20






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