dimanche 10 janvier 2016

Mémé. L’importance de l’humidité dans le livre.

 
L’importance de l’humidité dans le livre

L'humidité (c')est un élément (une qualité) qui est toujours présent(e) dans le contexte où l'auteur situe tous les souvenirs de son enfance. C'est à dire, en (à la) Normandie, en particulier dans la maison de Denise Porte.
(Page 11-12: «Nous étions au bout de la maison, côté ouest, celui qui reçoit la Normandie pluvieuse en pleine face, une étrave de bateau. Ma chambre était si petite que les cloques d'humidité du papier peint empiétaient vraiment sur le volume disponible, juste, la place pour un édredon glacé, un placard et une machine à coudre à pédale. Quatre murs mouillés ceinturaient mon lit, les forces du dehors les avaient repoussés jusqu'à ses abords immédiats, il fallait se faufiler pour aller dormir, pieds de profil et torse de face en évitant de toucher la sueur froide des murs.»
Page 13: «...l'odeur d'une chambre humide,...»)
Elle est la raison pour laquelle beaucoup de choses sont tellement comme elles sont dans l'endroit où est placée la maison de Mémé. On la perçoit par tous les sens. À travers (de) l'odeur, le (du) froid, la (du) couleur verte, (de) la pluie… (Voir poème de la page 14-15: «Ta pluie fait fumer la terre...»). Voilà, si l'on perçoit, on sent, on vit. Et surtout, on met en rapport des faits, des images, des expériences qu'on a vécues avec des sensations.
Grâce à ces sensations en rapport à l'humidité, Philippe Torreton se souvient de beaucoup de choses en rapport avec (à) sa grand-mère et avec la (au) période de sa vie qu'il a partagée avec elle, parce qu'il s'en souvient bien (des petits détails que lui évoque cette qualité climatologique du terrain) et peut-être est-elle (, elle soit) celle qui lui inspire la plupart de ses souvenirs.

14/20

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