Bonjour Albane!
Mercredi je ne pourrai pas venir et puisqu'on devait te rendre une rédaction je te l'écris ici!
Il y a quinze ans j'étais comme vous, en train de lire (lisant) le journal avec mes amies dans(à) la cour de recréation. Aujourd'hui, je suis très loin, au Mexique, mais j'ai toujours un morceau de cœur à Majorque.
Le hasard est venu me retrouver et maintenant je fais ce que j'ai(avais) toujours voulu : je suis prof d'enfants qui n'ont pas (de) la chance de pouvoir étudier, d'avoir une maison, une famille...
Depuis un mois, je sens que ma vie a changé un peu parce qu'il y a deux mois je travaillais dans un lycée avec des élèves qui avaient des livres et tous les moyens pour étudier. Par contre, aujourd'hui, je suis prof d'élèves qui n'ont pas de ressources et qui n'ont pas le temps d'étudier parce qu'ils doivent aider leur famille à travailler, des enfants qui font 10 km à pied pour venir à l'école.
Tout ça m'a beaucoup choqué, et aussi leur envie d'apprendre, de s'améliorer, d'être riches en sagesse.
Ce n'est pas seulement l'école qui est différente, c'est aussi la manière de vivre parce qu'ici tout le monde partage tout : c'est mieux d'avoir peu pour tous que beaucoup pour peu de gens. Et c'est cette philosophie de vie qui(e) je crois (qui) peut changer le monde.
14/20
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