Vous êtes maintenant dans le cycle Avancé, FÉLICITATIONS ! Ce blog vous est destiné. Vous y trouverez des activités spécialement conçues pour vous. Si vous désirez d'autres rubriques, d'autres activités..., n'hésitez pas à me le dire. Cet espace est aussi le vôtre, vous pouvez y collaborer par des photos, des textes ou toute autre chose, n'hésitez pas à le faire. Il vous servira aussi parfois pour "poster" des rédactions ou tout autre activité à faire à la maison.
vendredi 16 mars 2018
lundi 12 mars 2018
ODE À MON PÈRE
Je dansais avec lui sur de la musique africaine, mes petits pieds d'enfant s'appuyaient sur ses cou-de-pieds pour éviter d'être écrasés par les siens. Il était revenu (révenue) du Canada, ou de Terre-Neuve, ou d(e l)'Afrique du Sud après quelques mois d'avoir être embarqué. C'était toujours le cas : il restait avec nous au (le) mois de février ou de mars et, après, on ne le voyait plus jusqu'à la fin de l'année.
Mon père avait des rides
profondes entre les sourcils, qu'il pouvait placer de façon
régulière en position horizontale ou verticale au besoin.
Depuis, il me manque la
musique des disques de vinyle, le mélange de musique classique et
ethnique. Merci papa, car grâce à toi j'aime le Rondeau Turc(que).
Sa cabine de bateau
cachait toujours du chocolat et
des friandises mélangées avec du matériel de bureau et des cartes
de navigation. Au milieu de l'année 1976, quand il était capitaine de son premier bateau avec un sonar qu'il nous a montré (montrait) avec fierté, son(l')entreprise lui a proposé (proposait) un poste en (à l')Amérique du Sud, et nous y sommes (y) allés. Ça a été (C'étaient) de(s) belles années à Montevideo, à
Buenos Aires et à Bahia Blanca. Et, après, nous aurions encore la possibilité (l'opportunité) de connaître l'Afrique...
Il est né en 1936, le 19
janvier, sous (dans) le signe du Verseau. Je ne me lasse pas de (J'ai beau) regarder les photos en
noir et blanc sur (dans) lesquelles il était un gamin extrêmement mince
qui jouait au (le) ballon.
Un de ces jours froids et
difficiles d'hiver, il s'est décidé à (de) quitter définitivement
l'Espagne pour habiter un autre pays avec d'autres gens, et nous ne
nous sommes (avons) plus jamais revus personnellement. En septembre 2014, nous
nous sommes rencontrés par Facebook et, à partir de ce moment-là, nous
parlions tous les jours par Skype.
Au début de l'année
dernière, on lui a diagnostiqué une maladie grave, qui compléta sa
vie terrestre le 19 janvier de cette année, le jour de son 82e
anniversaire. Même dans les jours les plus dur(e)s de sa maladie, il
ne lui manquait jamais un sourire.
Merci papa, car grâce à
toi je connais le courage.
Attention Luisa, tu te trompes sur le sens "d'avoir beau", qui marque une opposition, une impossibilité comme dans la phrase suivante : J'avais beau regarder la photo, je ne le reconnaissais pas.
Bel hommage à ton Papa. Le mien était aussi de la même année. 14/20
Attention Luisa, tu te trompes sur le sens "d'avoir beau", qui marque une opposition, une impossibilité comme dans la phrase suivante : J'avais beau regarder la photo, je ne le reconnaissais pas.
Bel hommage à ton Papa. Le mien était aussi de la même année. 14/20
Libellés :
Fiche Mémé,
Lecture,
RED Luisa Fernandez
samedi 3 mars 2018
PORTRAIT DE MÉMÉ
Mémé Gosselin-Lehoc-Porte est née en (à) Normandie au début de la Première Guerre mondiale, bien qu'elle
vivait sans penser à tous les risques existants à cette époque-là.
Elle avait l'allure simple d'une
paysanne : un visage rond(e) de grande fille programmée pour(ar) la vie
laborieuse; un petit corps avec un buste trop fort pour une enfant aux (de) bras courts; des pieds tordus et gonflés, capables de survivre toute
une journée comprimés dans les mêmes chaussures noires et plates.
Ses vêtements étaient invariablement les mêmes (Sa vetûre était invariablement
pareille) et sa robe cachait toujours des sucres en morceaux. Elle ne
s'intéressait pas du tout à la mode, qu'elle trouvait superflue.
Son niveau de vie, amélioré dans les
années 80, était presque misérable. Elle habitait une maison
insuffisamment isolée, ce qui lui provoca des rhumatismes. Elle
avait aussi mal aux épaules, aux reins, au dos et aux hanches, suite à (à
conséquence d')une vie d'effort, de misère et de privation de soins. En fait (Tout à fait), elle traînait toujours ses engelures, ses coupures et
ses maux de dents avec des remèdes de bonne femme (soi-même). Vers la fin de sa
vie, elle souffrait de la ('une) maladie d'Alzheimer, ce que lui fais(s)ait voir des vaches
inexistantes qui venaient manger des fleurs à (sur) la fenêtre.
Par (D')ailleurs, sa vie sentimentale était aussi misérable que (comme) celle de son corps : dans les années 50 elle avait divorcé du (divorçait le) soûlard qu'était (de) son premier mari, bien qu'ils aient (malgré d'avoir) trois
filles. Un an après, elle s'était remariée à (mariait) un homme veuf avec cinq enfants,
qu'elle traita comme les siens.
Elle était forte en face de la misère
et de la peine. Toutefois, la mort de son petit frère Bernard et
celle de son père étaient tellement doulou(e)reuses pour elle, qu'elle en arrivait à pleurer. (ou qu'elle n'arrivait pas à pleurer ?)
Mémé vivait humblement et privée de
tout, et est morte (mourait) discrètement et presque oubliée : sa mort serait (aurait) passée inaperçue si elle n'avait pas (de ne pas avoir) produit une odeur fade et sucrée, mêlée(ait) à l'odeur des
poubelles.
Très beau travail émouvant Luisa 15/20
Très beau travail émouvant Luisa 15/20
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Compréhension écrite,
Fiche Mémé,
Lecture,
RED Luisa Fernandez
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